Dansl’Ɠuvre du poĂšte Claude Hopil, deux conceptions cosmologiques, quoique opposĂ©es, jouent un rĂŽle complĂ©mentaire. La contemplation chrĂ©tienne est reprĂ©sentĂ©e comme un voyage mĂ©taphorique de l’ñme depuis la Terre jusqu’à l’EmpyrĂ©e, au sein d’un cosmos clos, tandis que l’univers infini, ou plutĂŽt les espaces imaginaires, suggĂšrent l’immensitĂ© UneĂ©toile de plus dans le ciel des Hardis mareyeurs, aprĂšs une chute fatale Ă  cheval Christian, compagnon de Route des Hardis mareyeurs depuis des annĂ©es, tu ne seras pas sur la prochaine Route du poisson A ta façon, tu savais porter les valeurs de notre Ă©quipe, et ton engagement pour dĂ©fendre la mĂ©diation avec le cheval laissera des Minuit la pleine lune dans le ciel nocturne passera Ă  la position la plus haute, il est Ă  moins de 35.700.000 kilomĂštres de distance Terre, prĂšs de 7% supĂ©rieure Ă  la distance moyenne de la Terre-Lune, peut ĂȘtre appelĂ© super pleine lune. En fait, le 21 Janvier et 21 Mars pleine lune de la Terre seulement 36 millions de km, peut ĂȘtre appelĂ© une super lune. Cependant, UneĂ©toile ⭐ de plus dans le ciel Ma jolie et si gentille Prudence a rejoint mes autres Anges  Je l’aimais tant, mon 1er cochon d’Inde  Toi qui m’a Etles Ă©toiles nous dĂ©voilent leurs rĂȘves inouĂŻs. Une nuit entĂ©nĂ©brĂ©e de nuages dĂ©nudĂ©e, Sur une Ă©toile diamantĂ©e, le regard posĂ©, AimantĂ©, Ă©tirĂ© et de mille feux Dịch VỄ Hỗ Trợ Vay Tiền Nhanh 1s. L’exposition DĂ©sidĂ©ration, qui se tient actuellement Ă  la galerie des Filles du Calvaire, est initiĂ©e par le photographe et artiste pluridisciplinaire SMITH. Mais DĂ©sidĂ©ration rĂ©unit et mobilise aussi un ensemble d’autres intervenants comme le musicien Akira Rabelais, l’écrivain et critique Lucien Raphmaj, ou le studio Diplomates. Depuis 2008, les Ă©ditions Lanskine sont une des plus actives dans le domaine de l’édition de poĂ©sie. Ouvertes aux voix Ă©trangĂšres, publiant volontiers des voix Ă©mergentes, les Ă©ditions Lanskine sont menĂ©es par la passion de Catherine TournĂ©, engagĂ©e en poĂ©sie, pour son Ă©trangetĂ©, son pouvoir de perturbation, la pluralitĂ© dont sont porteuses les Ă©critures poĂ©tiques. Rencontre et entretien. La publication aujourd’hui en livre de poche du roman d’Arno Bertina, Des chĂąteaux qui brĂ»lent, est l’occasion de revenir sur ce livre important. Dans la poĂ©sie il n’y a pas de rĂšgles, dit John Giorno J’ai vĂ©cu dans la poĂ©sie pendant plus de cinquante ans A l’issue d’une rĂ©sidence de plusieurs semaines Ă  LiziĂšres, dans le centre culturel fondĂ© par Ramuntcho Matta, le peintre Richard Mudariki prĂ©sentera, du 12 octobre au 17 novembre 2019, Ă  la galerie Polaris, les Ɠuvres rĂ©alisĂ©es durant ce sĂ©jour. Rencontre et entretien avec l’artiste. Ghosteen, le nouvel album de Nick Cave and The Bad Seeds, est un disque d’amour et de mort. Ghosteen » est un fantĂŽme teenager, un fantĂŽme adolescent. Le disque est rempli d’amour pour ce ghosteen, comme il est une Ɠuvre funĂšbre tout entiĂšre habitĂ©e par la mort de l’adolescent, par la douleur et l’écroulement du monde qui s’imposent du fait de cette mort. Les Sleaford Mods Ă©taient Ă  Strasbourg le 28 septembre, ils sont Ă  Paris ce mardi 1er octobre Ă  La Cigale. Leur dernier album, Eton Alive, est beau comme la rencontre Ă©lectronique de Suicide et de Prince autour d’une table de mixage. Sorti un an aprĂšs le dĂ©cĂšs de Rachid Taha, Je suis africain est un disque cosmopolite, un disque-manifeste pour une cosmopolitique. Dans Un fĂ©minisme dĂ©colonial, Françoise VergĂšs dĂ©veloppe un point de vue critique sur le fĂ©minisme pour en repenser les conditions de possibilitĂ© et les finalitĂ©s. Il ne s’agit pas de nier la pertinence et la nĂ©cessitĂ© d’une pensĂ©e et d’une politique fĂ©ministes mais de produire une nouvelle dynamique – et de nouvelles alliances – qui ne rĂ©pĂ©terait pas les impasses et points aveugles qui font du fĂ©minisme civilisationnel » un nouveau moyen d’oppression. Querelle n’est pas seulement le nom d’un des personnages du roman de Kevin Lambert. Querelle est le terme qui condense la logique de ce roman tout ou presque y est conflit, dispute, diffĂ©rend, agression. AprĂšs leur disque commun autour de la poĂ©sie d’Artaud, les Soundwalk Collective et Patti Smith se retrouvent pour un nouvel opus centrĂ© sur l’Ɠuvre de Rimbaud. Mummer Love sortira dĂ©but novembre, mais un premier extrait dĂ©jĂ  proposĂ© Ă  l’écoute, exaltant le poĂšme EternitĂ© », mĂȘle la voix de Patti Smith et la composition des Soundwalk Ă  l’art du Sufi group of Sheikh Ibrahim. Fassbinder – La mort en fanfare, n’est pas une cathĂ©drale mais un squat. Il s’agirait de faire effraction, dĂ©truire et recomposer, composer et dĂ©truire, les deux indissociables On s’est introduit d’abord par effraction, la nuit, en forçant une porte de derriĂšre 
, on a cassĂ© des murs, fermĂ© des fenĂȘtres pour en ouvrir de nouvelles, creusĂ© une cave pour y faire tourner un casino clandestin, tracĂ© des signes au-dessus des portes ». La parution en Ă©dition de poche de Qui a tuĂ© mon pĂšre est l’occasion de revenir sur un des fils rouges des livres d’Edouard Louis, Ă  savoir la question de la violence. Selon Guattari, une des caractĂ©ristiques de l’époque contemporaine est que les situations Ă©cologiques, politiques, Ă©conomiques, institutionnelles, psychiques, subjectives, technologiques, etc., sont connectĂ©es entre elles, chacune impliquant les autres et rĂ©agissant sur les autres. Ces situations incluent des conditions, des effets et problĂšmes ayant des implications qui rĂ©sonnent immĂ©diatement Ă  l’échelle de la planĂšte. Le premier long-mĂ©trage de Romain Laguna, Les MĂ©tĂ©orites, est social et poĂ©tique, habitĂ© par le trĂšs terrestre comme traversĂ© par l’immensitĂ© du ciel, par l’au-delĂ  du ciel. Si le rĂ©alisateur filme la montagne, la terre, le vent, des personnages dont le microcosme pourrait aussi valoir en tant qu’image de l’ĂȘtre humain ici-bas, il inclut surtout dans ce film une nature dont la prĂ©sence Ă  l’image se double d’une immensitĂ© qui ne peut ĂȘtre filmĂ©e, qui dĂ©passe l’Homme, sa perception, sa pensĂ©e. 23 poĂšmes <23456À M. Louis de Ronchaud I Regardez-les passer, ces couples Ă©phĂ©mĂšres ! Dans les bras l'un de l'autre enlacĂ©s un moment, Tous, avant de mĂȘler Ă  jamais leurs poussiĂšres, Font le mĂȘme serment Toujours ! Un mot hardi que les cieux qui vieillissent Avec Ă©tonnement entendent prononcer, Et qu'osent rĂ©pĂ©ter des lĂšvres qui pĂąlissent Et qui vont se glacer. Vous qui vivez si peu, pourquoi cette promesse Qu'un Ă©lan d'espĂ©rance arrache Ă  votre coeur, Vain dĂ©fi qu'au nĂ©ant vous jetez, dans l'ivresse D'un instant de bonheur ? Amants, autour de vous une voix inflexible Crie Ă  tout ce qui naĂźt Aime et meurs ici-bas ! » La mort est implacable et le ciel insensible ; Vous n'Ă©chapperez pas. Eh bien ! puisqu'il le faut, sans trouble et sans murmure, Forts de ce mĂȘme amour dont vous vous enivrez Et perdus dans le sein de l'immense Nature, Aimez donc, et mourez ! II Non, non, tout n'est pas dit, vers la beautĂ© fragile Quand un charme invincible emporte le dĂ©sir, Sous le feu d'un baiser quand notre pauvre argile A frĂ©mi de plaisir. Notre serment sacrĂ© part d'une Ăąme immortelle ; C'est elle qui s'Ă©meut quand frissonne le corps ; Nous entendons sa voix et le bruit de son aile Jusque dans nos transports. Nous le rĂ©pĂ©tons donc, ce mot qui fait d'envie PĂąlir au firmament les astres radieux, Ce mot qui joint les coeurs et devient, dĂšs la vie, Leur lien pour les cieux. Dans le ravissement d'une Ă©ternelle Ă©treinte Ils passent entraĂźnĂ©s, ces couples amoureux, Et ne s'arrĂȘtent pas pour jeter avec crainte Un regard autour d'eux. Ils demeurent sereins quand tout s'Ă©croule et tombe ; Leur espoir est leur joie et leur appui divin ; Ils ne trĂ©buchent point lorsque contre une tombe Leur pied heurte en chemin. Toi-mĂȘme, quand tes bois abritent leur dĂ©lire, Quand tu couvres de fleurs et d'ombre leurs sentiers, Nature, toi leur mĂšre, aurais-tu ce sourire S'ils mouraient tout entiers ? Sous le voile lĂ©ger de la beautĂ© mortelle Trouver l'Ăąme qu'on cherche et qui pour nous Ă©clĂŽt, Le temps de l'entrevoir, de s'Ă©crier C'est Elle ! » Et la perdre aussitĂŽt, Et la perdre Ă  jamais ! Cette seule pensĂ©e Change en spectre Ă  nos yeux l'image de l'amour. Quoi ! ces voeux infinis, cette ardeur insensĂ©e Pour un ĂȘtre d'un jour ! Et toi, serais-tu donc Ă  ce point sans entrailles, Grand Dieu qui dois d'en haut tout entendre et tout voir, Que tant d'adieux navrants et tant de funĂ©railles Ne puissent t'Ă©mouvoir, Qu'Ă  cette tombe obscure oĂč tu nous fais descendre Tu dises Garde-les, leurs cris sont superflus. AmĂšrement en vain l'on pleure sur leur cendre ; Tu ne les rendras plus ! » Mais non ! Dieu qu'on dit bon, tu permets qu'on espĂšre ; Unir pour sĂ©parer, ce n'est point ton dessein. Tout ce qui s'est aimĂ©, fĂ»t-ce un jour, sur la terre, Va s'aimer dans ton sein. III ÉternitĂ© de l'homme, illusion ! chimĂšre ! Mensonge de l'amour et de l'orgueil humain ! Il n'a point eu d'hier, ce fantĂŽme Ă©phĂ©mĂšre, Il lui faut un demain ! Pour cet Ă©clair de vie et pour cette Ă©tincelle Qui brĂ»le une minute en vos coeurs Ă©tonnĂ©s, Vous oubliez soudain la fange maternelle Et vos destins bornĂ©s. Vous Ă©chapperiez donc, ĂŽ rĂȘveurs tĂ©mĂ©raires Seuls au Pouvoir fatal qui dĂ©truit en crĂ©ant ? Quittez un tel espoir ; tous les limons sont frĂšres En face du nĂ©ant. Vous dites Ă  la Nuit qui passe dans ses voiles J'aime, et j'espĂšre voir expirer tes flambeaux. » La Nuit ne rĂ©pond rien, mais demain ses Ă©toiles Luiront sur vos tombeaux. Vous croyez que l'amour dont l'Ăąpre feu vous presse A rĂ©servĂ© pour vous sa flamme et ses rayons ; La fleur que vous brisez soupire avec ivresse Nous aussi nous aimons ! » Heureux, vous aspirez la grande Ăąme invisible Qui remplit tout, les bois, les champs de ses ardeurs ; La Nature sourit, mais elle est insensible Que lui font vos bonheurs ? Elle n'a qu'un dĂ©sir, la marĂątre immortelle, C'est d'enfanter toujours, sans fin, sans trĂȘve, encor. MĂšre avide, elle a pris l'Ă©ternitĂ© pour elle, Et vous laisse la mort. Toute sa prĂ©voyance est pour ce qui va naĂźtre ; Le reste est confondu dans un suprĂȘme oubli. Vous, vous avez aimĂ©, vous pouvez disparaĂźtre Son voeu s'est accompli. Quand un souffle d'amour traverse vos poitrines, Sur des flots de bonheur vous tenant suspendus, Aux pieds de la BeautĂ© lorsque des mains divines Vous jettent Ă©perdus ; Quand, pressant sur ce coeur qui va bientĂŽt s'Ă©teindre Un autre objet souffrant, forme vaine ici-bas, Il vous semble, mortels, que vous allez Ă©treindre L'Infini dans vos bras ; Ces dĂ©lires sacrĂ©s, ces dĂ©sirs sans mesure DĂ©chaĂźnĂ©s dans vos flancs comme d'ardents essaims, Ces transports, c'est dĂ©jĂ  l'HumanitĂ© future Qui s'agite en vos seins. Elle se dissoudra, cette argile lĂ©gĂšre Qu'ont Ă©mue un instant la joie et la douleur ; Les vents vont disperser cette noble poussiĂšre Qui fut jadis un coeur. Mais d'autres coeurs naĂźtront qui renoueront la trame De vos espoirs brisĂ©s, de vos amours Ă©teints, PerpĂ©tuant vos pleurs, vos rĂȘves, votre flamme, Dans les Ăąges lointains. Tous les ĂȘtres, formant une chaĂźne Ă©ternelle, Se passent, en courant, le flambeau de l'amour. Chacun rapidement prend la torche immortelle Et la rend Ă  son tour. AveuglĂ©s par l'Ă©clat de sa lumiĂšre errante, Vous jurez, dans la nuit oĂč le sort vous plongea, De la tenir toujours Ă  votre main mourante Elle Ă©chappe dĂ©jĂ . Du moins vous aurez vu luire un Ă©clair sublime ; Il aura sillonnĂ© votre vie un moment ; En tombant vous pourrez emporter dans l'abĂźme Votre Ă©blouissement. Et quand il rĂ©gnerait au fond du ciel paisible Un ĂȘtre sans pitiĂ© qui contemplĂąt souffrir, Si son oeil Ă©ternel considĂšre, impassible, Le naĂźtre et le mourir, Sur le bord de la tombe, et sous ce regard mĂȘme, Qu'un mouvement d'amour soit encor votre adieu ! Oui, faites voir combien l'homme est grand lorsqu'il aime, Et pardonnez Ă  Dieu ! L’Amour et la Mort PoĂšmes de Louise Ackermann Citations de Louise AckermannPlus sur ce poĂšme Commenter le poĂšme Imprimer le poĂšme Envoyer Ă  un ami Voter pour ce poĂšme 1845 votesAlors j'avais quinze ans. Au sein des nuits sans voiles, Je m'arrĂȘtais pour voir voyager les Ă©toiles Et contemplais trembler, Ă  l'horizon lointain, Des flots oĂč leur clartĂ© jouait jusqu'au matin. Un immense besoin de divine harmonie M'entraĂźnait malgrĂ© moi vers la sphĂšre infinie, Tant il est vrai qu'ici cet autre astre immortel, L'Ăąme, gravite aussi vers un centre Ă©ternel. Mais, tandis que la nuit marchait au fond des cieux, Des pensers me venaient, graves, silencieux, D'avenir large et beau, de grande destinĂ©e, D'amour Ă  naĂźtre encor, de mission donnĂ©e, Vague image, pour moi, pareille aux flots lointains De la brume oĂč nageaient mes regards incertains. — Aujourd'hui tout est su ; la destinĂ©e austĂšre N'a plus devant mes yeux d'ombre ni de mystĂšre, Et la vie, avant mĂȘme un lustre rĂ©volu, Garde Ă  peine un feuillet qui n'ait pas Ă©tĂ© lu. Humble et fragile enfant, cachant en moi ma flamme, J'ai tout interrogĂ© dans les choses de l'Ăąme. L'amour, d'abord. Jamais, le coeur endolori, Je n'ai dit ce beau nom sans en avoir souri. Puis j'ai soudĂ© la gloire, autre rĂȘve enchantĂ©, Dans l'ĂȘtre d'un moment instinct d'Ă©ternitĂ© ! Mais pour moi sur la terre, oĂč l'Ăąme s'est ternie, Tout s'imprĂ©gnait d'un goĂ»t d'amertume infinie. Alors, vers le Seigneur me retournant d'effroi, Comme un enfant en pleurs, j'osai crier Prends-moi ! Prends-moi, car j'ai besoin, par delĂ  toute chose, D'un grand et saint espoir oĂč mon coeur se repose, D'une idĂ©e oĂč mon Ăąme, Ă  qui l'avenir ment, S'enferme et trouve enfin un terme Ă  son tourment. ȃlan mystique PoĂšmes de Louise AckermannCitations de Louise AckermannPlus sur ce poĂšme Voter pour ce poĂšme 211 votes<23456Les poĂšmes A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y ZLes poĂštes A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z Un poĂšte doit laisser des traces de son passage, non des preuves. Seules les traces font rĂȘver ». La Parole en archipelPour qui s’engage patiemment et sans arriĂšre-pensĂ©e dans la lecture approfondie de l’Ɠuvre de RenĂ© Char, le voyage en vaut la peine. À l’image de son auteur, qui fut un grand rĂ©sistant, on est devant une poĂ©sie qui rĂ©siste, qui se conquiert et se gagne, comme une Terre Promise Ă  qui veut la l’un de ses poĂšmes les plus connus, Le requin et la mouette 1947, Char Ă©crit Hier, le requin et la mouette ne communiquaient pas ». Mais pour lui, la poĂ©sie a tous les pouvoirs, mĂȘme celui de permettre la communication entre le requin et la mouette. Sa poĂ©sie a l’audace de tous les raccourcis. Elle tient de l’éclair. Elle a la splendeur de l’étoile Char est nĂ© en 1907, dans le Vaucluse, Ă  l’Isle-sur-la-Sorgue, dont son pĂšre Ă©tait le maire. AprĂšs des Ă©tudes secondaires en Avignon, une jeunesse agitĂ©e et rĂ©voltĂ©e, une Ă©cole de commerce Ă  Marseille, il monte Ă  Paris, rejoindre Éluard, auquel il sera liĂ© par une fidĂšle 1929, il adhĂšre au groupe surrĂ©aliste. Avec Éluard et Breton, il Ă©crit Ralentir travaux 1930 et fonde avec eux le surrĂ©alisme au service de la rĂ©volution ». Mais dĂšs 1934, il s’éloigne du groupe, publiant Le Marteau sans maĂźtre. La mĂȘme annĂ©e il dĂ©couvre l’Ɠuvre du peintre Georges de La en Alsace en 1939, il regagne le Vaucluse aprĂšs la dĂ©route de 1940. En 1941, il entre dans la RĂ©sistance. Sous le nom d’Alexandre, il dirige le rĂ©seau Action, dans le secteur de la Durance, oĂč il rassemble des munitions, organise des parachutages et des sabotages. Volontairement, au cours de la guerre il ne publie rien, mais rĂ©dige un carnet de notes, oĂč il consigne ses rĂ©flexions sur sa vie de rĂ©sistant, et qu’il publie en 1946, sous le titre Feuillets d’Hypnos, dont voici le fragment 178 La reproduction en couleurs du Prisonnier de Georges de La Tour que j’ai piquĂ©e sur le mur de chaux de la piĂšce oĂč je travaille, semble, avec le temps, rĂ©flĂ©chir son sens de notre condition. Elle serre le cƓur mais combien dĂ©saltĂšre ! Depuis deux ans, pas un rĂ©fractaire qui n’ait, passant la porte, brĂ»lĂ© ses yeux aux preuves de cette chandelle. La femme explique, l’emmurĂ© Ă©coute. Les mots qui tombent de cette terrestre silhouette d’ange rouge sont des mots essentiels, des mots qui portent immĂ©diatement secours. Au fond du cachot, les minutes de soif de la clartĂ© tirent et diluent les traits de l’homme assis. Sa maigreur d’ortie sĂšche, je ne vois pas un souvenir pour la faire frissonner. L’écuelle est une ruine. Mais la robe gonflĂ©e emplit soudain tout le cachot. Le Verbe de la femme donne naissance Ă  l’inespĂ©rĂ© mieux que n’importe quelle Ă  Georges de La Tour qui maĂźtrisa les tĂ©nĂšbres hitlĂ©riennes avec un dialogue d’ĂȘtres Feuillets d'Hypnos, © La PlĂ©iade, la LibĂ©ration, ayant renoncĂ© Ă  toute carriĂšre politique, il fait paraĂźtre deux recueils, qui Ă©tablissent sa renommĂ©e, Seuls demeurent 1945 et Le poĂšme pulvĂ©risĂ© 1947, bientĂŽt rĂ©unis sous le titre Fureur et mystĂšre 1948. Puis il publie Les Matinaux 1950, Recherche de la base et du sommet 1955, La Parole en archipel 1962. En souhaitant faire jouer Ă  Avignon une piĂšce de théùtre qu'il venait d'Ă©crire et en mettant en relation ses amis Christian et Yvonne Zervos et Jean Vilar, il est Ă  l'origine, en 1947, du premier Festival de théùtre d'Avignon. En 1965, il organise une campagne de manifestations contre l’installation de fusĂ©es atomiques sur le plateau d’Albion, en Haute-Provence. En mai 1968, une hĂ©morragie cĂ©rĂ©brale le frappe gravement ; mais par bonheur il peut continuer d’écrire et publie Le nu perdu 1971 et Aromates chasseurs 1976. En 1978, il quitte Paris, pour regagner l’Isle-sur-la-Sorgue. La mĂȘme annĂ©e, il subit un grave accident cardiaque L’homme se dĂ©fait aussi sĂ»rement qu’il fut jadis composĂ©. La roue du destin tourne Ă  l’envers et ses dents nous dĂ©chiquettent », 1982, le musĂ©e RenĂ© Char est inaugurĂ© Ă  l’Isle-sur-la-Sorgue. En 1983, ses Ɠuvres complĂštes sont publiĂ©es dans La PlĂ©iade. Il rend un ultime hommage Ă  sa rĂ©gion natale avec Les Voisinages de Van Gogh 1985, tandis qu’un nouvel accident cardiaque le frappe. Il meurt le 19 fĂ©vrier 1988, avant la publication de son dernier recueil, Éloge d’une vie durant il se lia d’amitiĂ© avec de nombreux artistes, ses alliĂ©s substantiels, comme il les appelle, parmi lesquels Camus, Braque, Nicolas de StaĂ«l, Picasso, Miro, Vieira da Silva
 et Pierre Boulez qui composa trois Cantates sur ses RenĂ© Char, tout commence dans l’allĂ©gresse d’un matin, Ă  l’instant du premier bonheur sensible, de l’éveil, du jaillissement J’ai pesĂ© de tout mon dĂ©sir / Sur ta beautĂ© matinale / Pour qu’elle Ă©clate et se sauve ». Sa poĂ©sie est celle d’un homme toujours en mouvement, Ă©nergique, impatient. Elle bondit, jaillissant avec force, rapiditĂ© et violence. Une Ă©criture fulgurante, souvent concise comme l’éclair. D’ailleurs il se dĂ©finit lui-mĂȘme, dans Le poĂšme pulvĂ©risĂ©, comme un saxifrage Ă©clatĂ© », un briseur de rochers, un insurgĂ© dont la poĂ©sie recĂšle une puissance explosive, une Ă©nergie disloquante, libĂ©ratrice, capable de faire voler en Ă©clats nos certitudes, comme le gel peut faire Ă©clater la roche. Pour lui, la poĂ©sie est une arme vĂ©ritable, comme une grenade, dont nous recueillons les pĂ©pins Ă©clatĂ©s que sont ses poĂšmes. Une Ă©criture Ă  fragmentation, comme les 237 fragments de Feuillets d’Hypnos, Ă©crits en plein maquis, petits blocs autonomes de langage, Ă©parpillĂ©s, Ă©miettĂ©s, pulvĂ©risĂ©s, dont voici quelques extraits - Le temps n’est plus secondĂ© par les horloges, dont les aiguilles s’entre-dĂ©vorent aujourd’hui sur le cadran de l’homme. fragment 26 - L’adoration des bergers n’est plus utile Ă  la planĂšte 31- Si l’homme parfois ne fermait pas souverainement les yeux, il finirait par ne plus voir ce qui vaut d’ĂȘtre regardĂ© 59- Notre hĂ©ritage n’est prĂ©cĂ©dĂ© d’aucun testament 62 - Nous errons auprĂšs des margelles dont on a soustrait les puits 91- À tous les repas pris en commun, nous invitons la libertĂ© Ă  s’asseoir. La place demeure vide, mais le couvert est mis. 131- Serons-nous plus tard semblables Ă  ces cratĂšres oĂč les volcans ne viennent plus et oĂč l’herbe jaunit sur sa tige ? 147- Voici l’époque oĂč le poĂšte sent se dresser en lui cette mĂ©ridienne force d’ascension. 162- Le fruit est aveugle. C’est l’arbre qui voit. 165- Être du bond. N’ĂȘtre pas du festin, son Ă©pilogue 197- Dans nos tĂ©nĂšbres, il n’y a pas une place pour la BeautĂ©. Toute la place est pour la BeautĂ©. 237Pour RenĂ© Char, la poĂ©sie reprĂ©sente l’activitĂ© par excellence. Sans elle, le monde reste plongĂ© dans les tĂ©nĂšbres. La lumiĂšre tombe du poĂšme sur les choses, les mettant Ă  leur place. Le poĂšme, conjuguant les Ă©lĂ©ments premiers par une sorte d’alchimie, les transforme en poussiĂšre d’or. Il est le creuset oĂč les cendres du quotidien sont portĂ©es Ă  l’incandescence. Et leur rayonnement lumineux mĂ©tamorphose durablement nos tĂ©nĂšbres. Sa poĂ©sie, parsemĂ©e d’aphorismes et de sentences brĂšves, qui scintillent comme une multitude d’astres dans la voie lactĂ©e, a la splendeur d’une pluie d’étoiles filantes, dont les traces nous font poĂ©sie pleine d’espoir, bien que sans illusion sur les hommes. Une poĂ©sie qui dĂ©sire intensĂ©ment et interpelle avec force À chaque effondrement des preuves, le poĂšte rĂ©pond par une salve d’avenir » Seuls demeurent, 1945.Redonnez-leur
Redonnez-leur ce qui n’est plus prĂ©sent en eux,Ils reverront le grain de la moisson s’enfermer dans l’épi et s’agiter sur l’ de la chute Ă  l’essor, les douze mois de leur visage,Ils chĂ©riront le vide de leur cƓur jusqu’au dĂ©sir suivant ;Car rien ne fait naufrage ou ne se plaĂźt aux cendres ;Et qui sait voir la terre aboutir Ă  des fruits,Point ne l’émeut l’échec quoiqu’il ait tout Fureur et mystĂšre, Les loyaux adversaires, © La PlĂ©iade, Le poĂšte se remarque Ă  la quantitĂ© de pages insignifiantes qu’il n’écrit pas », dĂ©clare, non sans humour, RenĂ© Char À une sĂ©rĂ©nitĂ© crispĂ©e. Avec le poĂšme, on passe de l’existence Ă  l’ĂȘtre. Et notre Ă©ventuelle difficultĂ© Ă  lire cette poĂ©sie est Ă  la mesure de la distance oĂč nous nous trouvons de l’ĂȘtre. C’est une sorte de critĂšre la poĂ©sie de Char n’est opaque qu’à ce qui est opaque en nous. D’oĂč nos difficultĂ©s, et non son prĂ©tendu prĂ©senceTu es pressĂ© d’écrireComme si tu Ă©tais en retard sur la en est ainsi fais cortĂšge Ă  tes de transmettreTa part de merveilleux de rĂ©bellion de tu es en retard sur la vieLa vie inexprimableLa seule en fin de compte Ă  laquelle tu acceptes de t’ qui t’est refusĂ©e chaque jour par les ĂȘtres et par les chosesDont tu obtiens pĂ©niblement de-ci de-lĂ  quelques fragments dĂ©charnĂ©sAu bout de combats sans d’elle tout n’est qu’agonie soumise fin tu rencontres la mort durant ton labeurReçois-la comme la nuque en sueur trouve bon le mouchoir arideEn t’ tu veux rireOffre ta soumissionJamais tes as Ă©tĂ© créé pour des moments peu disparais sans regretAu grĂ© de la rigueur suivant quartier la liquidation du monde se poursuitSans interruptionSans la poussiĂšreNul ne dĂ©cĂšlera votre Moulin premier 1936, Dans l’Atelier du poĂšte, coll. Quarto, © Gallimard, 1996, p. 250-251Tout est dit en quelques mots dans ce poĂšme l’impatience du poĂšte. Les trois dimensions de sa poĂ©sie, avec sa part de rĂȘve, de rĂ©volte et d’engagement. Le dĂ©fi en face duquel il se trouve transmettre l’inexprimable. Le double mouvement de destruction et de fĂ©conditĂ©. Le tout concernant un ĂȘtre d’exception, capable de rester dans l’ son style profondĂ©ment original, la violence et l’intensitĂ© de ses images, RenĂ© Char a rĂ©novĂ© la poĂ©sie moderne. Unanimement reconnu, il demeure l’un des rares auteurs Ă  avoir Ă©tĂ© publiĂ© dans La PlĂ©iade de son vivant. En 1957, Albert Camus lui rendit hommage Ă  Stockholm, dĂ©clarant que depuis Apollinaire, il n’y avait pas eu dans la poĂ©sie française une rĂ©volution comparable Ă  celle qu’a accomplie RenĂ© Char. » Sur sa tombe, Ă  l’Isle-sur-la-Sorgue, sont gravĂ©s ses propres mots Si nous habitons un Ă©clair, il est au cƓur de l’éternitĂ© ». **** Nicolas de StaĂ«lLe champ de tous et celui de chacun, trop pauvre, momentanĂ©ment abandonnĂ©. Nicolas de StaĂ«l nous met en chemise et au vent la pierre l’aven des couleurs, il la trempe, il la baigne, il l’agite, il la toiliers de l’espace lui offrent un toile de rocher, qui frĂ©mis, montrĂ©e nue sur la corde d’amour !En secret un grand peintre va te vĂȘtir, pour tous les yeux, du dĂ©sir le plus entier et le moins Recherche de la base et du sommet, II AlliĂ©s substantiels, © La PlĂ©iade, ****La chambre dans l’espaceTel le chant du ramier quand l’averse est prochaine – L’air se poudre de pluie, de soleil revenant –, je m’éveille lavĂ©, je fonds en m’élevant ; je vendange le ciel contre toi, je meus ta libertĂ©. Je suis un bloc de terre qui rĂ©clame sa gorge menuisĂ©e plus radieuse que la tienne ? Demander c’est mourir !L’aile de ton soupir met un duvet aux feuilles. Le trait de mon amour ferme ton fruit, le suis dans la grĂące de ton visage que mes tĂ©nĂšbres couvrent de il est beau ton cri qui me donne ton silence !In Les Matinaux, La Parole en archipel, © La PlĂ©iade, sĂ©lective Ralentir travaux, en collaboration avec Breton et Éluard, © Éditions surrĂ©alistes, 1930 Le Marteau sans maĂźtre, © Éditions surrĂ©alistes, 1934 Seuls demeurent, © Gallimard, 1945 Feuillets d’Hypnos, © Gallimard, 1946 Le poĂšme pulvĂ©risĂ©, © revue Fontaine, 1947 Fureur et mystĂšre, poĂšmes de 1945 Ă  1948, © Gallimard, 1948 Les Matinaux, © Gallimard, 1950 À une sĂ©rĂ©nitĂ© crispĂ©e, © Gallimard, 1951 Lettera amorosa, © Gallimard, 1953 Recherche de la base et du sommet, © Gallimard, 1955 La Parole en archipel, © Gallimard, 1962 Dans la pluie giboyeuse, © Gallimard, 1968 Le nu perdu, © Gallimard, 1971 Aromates chasseurs, © Gallimard, 1976 Chants de la Balandrane,© Gallimard, 1977 RenĂ© Char, ƒuvres complĂštes, par Jean Roudaut, La PlĂ©iade, © Gallimard, 1983 / rééd. 1995 Les Voisinages de Van Gogh, © Gallimard, 1985 Éloge d’une SoupçonnĂ©e, © Gallimard, 1988 Le RenĂ© Char de RenĂ© Char - ChloĂ© Poizat, © Mango jeunesse, album Dada, 2001 Et dans la collection PoĂ©sie/Gallimard Fureur et mystĂšre, prĂ©face d’Yves Berger, 1966 Les Matinaux, suivi de La Parole en archipel, 1969 Recherche de la base et du sommet, 1971 Le nu perdu, 1978 Éloge d’une SoupçonnĂ©e, prĂ©cĂ©dĂ© d’autres poĂšmes 1973 - 1987, 1989 La Planche de vivre, traductions en collaboration avec Tina Jolas, 1995 En trente-trois morceaux, et autres poĂšmes, suivi de Sous ma casquette amarante, 1997 Lettera amorosa, illustrations de Georges Braque et Jean Arp, 2007 Autour de l’auteur RenĂ© Char, par Pierre Guerre, coll. PoĂštes d’Aujourd’hui n° 22, © Seghers, 1971 RenĂ© Char en ses poĂšmes, par Paul Veyne, coll. Essais », © Gallimard, 1990 RenĂ© Char, La Sorgue et autres poĂšmes, anthologie Ă©tablie par Marie-Claude Char et Paul Veyne, © Classiques Hachette, 1994 RenĂ© Char, Dans l’atelier du poĂšte, par Marie-Claude Char, coll. Quarto, © Gallimard, 1996 L'Ă©clair au front, la vie de RenĂ© Char de Laurent Greilsamer, © Fayard, 2006 Pays de RenĂ© Char, par Marie-Claude Char, © Flammarion, 2007 RenĂ© Char, le catalogue de l’exposition, © BNF/Gallimard, 2007 RenĂ© Char, un film de JĂ©rĂŽme Prieur – Un DVD Arte vidĂ©o, 2006 Internet Un article sur WikipĂ©dia Souvenirs de JosĂ© Corti Sur Esprits nomades Contribution de Jacques DĂ©crĂ©au Citation etoile SĂ©lection de 78 citations sur le sujet etoile - Trouvez une citation, une phrase, un dicton ou un proverbe etoile issus de livres, discours ou entretiens. Page 1 sur un total de 4 pages. <12345 Citations etoileOn ne m'ĂŽtera pas l'idĂ©e qu'il faut avoir un petit coin de sa tĂȘte accrochĂ© dans les Ă©toiles. No et moi - Delphine de ViganElle va revenir, je l'attends avec des Ă©toiles et des gĂąteaux, elle en a marre des fleurs, elle en a marre d'ĂȘtre morte, c'est trop long... Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi - Mathias MalzieuMa grand-mĂšre m'a appris trĂšs tĂŽt comment cueillir les Ă©toiles la nuit, il suffit de poser une bassine d'eau au milieu de la cour pour les avoir Ă  ses pieds. Le ventre de l'atlantique - Fatou DiomeRegarde les Ă©toiles et apprĂ©cie, toi, d'ĂȘtre vivante. L'empire des anges - Bernard WerberOui, la quĂȘte de l'inaccessible Ă©toile dĂ©passe largement notre entendement et surprend toujours le pĂšlerin au dĂ©tour de son parcours terrestre. il s'appelait pierre, », jean-guy roy, le devoir, 2 octobre 2009, p. a-9 - Jean-Guy RoyIl est des Ăąmes dont le passage ne laisse guĂšre plus de traces qu'une Ă©toile filante dans un ciel d'Ă©tĂ©. Une exclamation fuse, un filament rase la nuit, et terminĂ©. As-tu envie d'ĂȘtre une comĂšte, Troy ? Ta mort sera la mienne - Fabrice ColinUne Ă©toile brille sur l'instant de notre rencontre ! A comme association, tome 8 le regard brulant des etoiles - Erik L'HommeJe m'Ă©tais dit qu'une Ă©toile filante, c'Ă©tait une Ă©toile qui pouvait ĂȘtre belle mais qui avait peur de briller et s'enfuyait le plus loin possible. Un peu comme moi. La verite sur l'affaire harry quebert - JoĂ«l DickerSi tu aimes une fleur qui se trouve dans une Ă©toile, c'est doux, la nuit, de regarder le ciel. Toutes les Ă©toiles sont fleuries. Le petit prince - Antoine de Saint-ExupĂ©ryNiezsche parcourut de nouveau ses notes et lut Ă  voix haute Il faut porter du chaos en soi pour accoucher d'une Ă©toile qui danse. Et nietzsche a pleurĂ© - Irvin D. YalomLes Ă©toiles sont les yeux de l'univers et l'univers nous observe avec curiositĂ©. Le papillon des etoiles - Bernard WerberIl n'est plus le prince Lune ; il est celui des Ă©toiles. Les contes de la nuit - Charles de LeusseBien sĂ»r que c'est possible de vivre comme ça, ĂȘtre les meilleurs amis du monde chacun sur son Ă©toile, puis s'amuser ensemble lorsqu'on sent le souffle de la solitude sur la nuque ? Bien sĂ»r que c'est possible ? Le mec de la tombe d'a cote - Katarina MazettiApparais ! Dans le ciel blanc sous la forme d'une Ă©toile noire ou juste lĂ , sur mon Ă©paule, viens ! Je suis fatiguĂ© que tu sois morte, fatiguĂ© de me heurter Ă  ce putain de vide, fatiguĂ©... Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi - Mathias MalzieuLes branches des arbres semblaient des pythons immobiles. Les lianes s'enroulaient comme des serpents verts. Un souffle de pĂ©ril et de trahison montait de la terre et tombait des feuillages. Les Ă©toiles Ă©taient grandes ouvertes, ainsi que des fleurs de flamme. La dame Ă  la louve, renĂ©e vivien, Ă©d. alphonse lemaire, 1904, trahison de la forĂȘt, p. 93 - la dame Ă  la louve, 1904 - RenĂ©e VivienJe me disais qu'une Ă©toile filante c'Ă©tait une Ă©toile qui pouvait ĂȘtre belle mais qui avait peur de briller et s'enfuyait le plus loin possible. Un peu comme moi. La verite sur l'affaire harry quebert - JoĂ«l DickerDans la quiĂ©tude de l'Ă©cume, oĂč se reflĂšte, Soit beautĂ©, Ă  nouveau, soit vĂ©ritĂ©, les mĂȘmes Étoiles qui s'accroissent dans le sommeil. Yves bonnefoy et l'europe du xxe siecle Ă©dition 2003 - isbn 9782868202420 - Yves BonnefoyManger dans un trois Ă©toiles c'est un genre de trip. Pas trop se prĂ©parer sinon, on n'apprĂ©cie pas. Faut faire comme si on improvisait. Tiens, j'ai une petite dalle, si j'allais chez Passard, c'est dans le coin. » En cuisine avec alain passard - Christophe BlainCette Ă©toile reprĂ©sentait pour moi le cƓur mĂȘme de la ville, en fait, le cƓur mĂȘme de ma vie. La jeune fille a la perle - Tracy ChevalierA mi-chemin du bras de PersĂ©e, un remous capricieux de la gravitation galactique capte dix mille Ă©toiles et les rejette en flot oblique qui dĂ©crit une Ă©lĂ©gante volute Ă  son extrĂ©mitĂ©. La station d'araminta les chroniques de cadwal, tome1. - Jack VancePage 1 sur un total de 4 pages. <12345 - Eau - Ecologie - Economie - Ecouter - Ecrire - Ecriture - Education - Egalite - Ego - Egoisme - Elegance - Elevation - Elitisme - Embobiner - Emergence - Emotion - Energie - Enfance - Enfant - Enfer - Engager - Ennemi - Ennui - Enseignement - Enseigner - Envie - Environnement - Ephemere - Epouse - Epoux - Epreuve - Eprouver - Equilibre - Erotisme - Erreur - Erudiction - Esclavage - Esclave - Espace - Espece - Esperance - Esperer - Espoir - Esprit - Essentiel - Estime - Etat - Eternel - Eternite - Ethique - Ethologie - Etonnement - Etrange - Etre - Etudier - Europe - Evidence - Evolution - Exces - Excuses - Excuser - Exhibitionnisme - Exil - Existence - Exister - Experience - Expliquer - Exponentiel - Exprimer - Extase Etendez votre recherche Citation etoile Phrases sur etoile PoĂšmes etoile Proverbes etoile 43 poĂšmes <13456PhonĂ©tique elaeis Élie Ella elle ellesAu courant de l'amour lorsque je m'abandonne, Dans le torrent divin quand je plonge enivrĂ©, Et presse Ă©perdument sur mon sein qui frissonne Un ĂȘtre idolĂątre. Je sais que je n'Ă©treins qu'une forme fragile, Qu'elle peut Ă  l'instant se glacer sous ma main, Que ce cƓur tout Ă  moi, fait de flamme et d'argile, Sera cendre demain ; Qu'il n'en sortira rien, rien, pas une Ă©tincelle Qui s'Ă©lance et remonte Ă  son foyer lointain Un peu de terre en hĂąte, une pierre qu'on scelle, Et tout est bien Ă©teint. Et l'on viendrait serein, Ă  cette heure derniĂšre, Quand des restes humains le souffle a dĂ©sertĂ©, Devant ces froids dĂ©bris, devant cette poussiĂšre Parler d'Ă©ternitĂ© ! L'Ă©ternitĂ© ! Quelle est cette Ă©trange menace ? A l'amant qui gĂ©mit, sous son deuil Ă©crase, Pourquoi jeter ce mot qui terrifie et glace Un cƓur dĂ©jĂ  brisĂ© ? Quoi ! le ciel, en dĂ©pit de la fosse profonde, S'ouvrirait Ă  l'objet de mon amour jaloux ? C'est assez d'un tombeau, je ne veux pas d'un monde Se dressant entre nous. On me rĂ©pond en vain pour calmer mes alarmes ! L'ĂȘtre dont sans pitiĂ© la mort te sĂ©para, Ce ciel que tu maudis, dans le trouble et les larmes, Le ciel te le rendra. » Me le rendre, grand Dieu ! mais ceint d'une aurĂ©ole, Rempli d'autres pensers, brĂ»lant d'une autre ardeur, N'ayant plus rien en soi de cette chĂšre idole Qui vivait sur mon cƓur ! Ah! j'aime mieux cent fois que tout meure avec elle, Ne pas la retrouver, ne jamais la revoir ; La douleur qui me navre est certes moins cruelle Que votre affreux espoir. Tant que je sens encor, sous ma moindre caresse, Un sein vivant frĂ©mir et battre Ă  coups pressĂ©s, Qu'au-dessus du nĂ©ant un mĂȘme flot d'ivresse Nous soulĂšve enlacĂ©s, Sans regret inutile et sans plaintes amĂšres, Par la rĂ©alitĂ© je me laisse ravir. Non, mon cƓur ne s'est pas jetĂ© sur des chimĂšres Il sait oĂč s'assouvir. Qu'ai-je affaire vraiment de votre lĂ -haut morne, Moi qui ne suis qu'Ă©lan, que tendresse et transports ? Mon ciel est ici-bas, grand ouvert et sans borne ; Je m'y lance, Ăąme et corps. Durer n'est rien. Nature, ĂŽ crĂ©atrice, ĂŽ mĂšre ! Quand sous ton Ɠil divin un couple s'est uni, Qu'importe Ă  leur amour qu'il se sache Ă©phĂ©mĂšre S'il se sent infini ? C'est une voluptĂ©, mais terrible et sublime, De jeter dans le vide un regard Ă©perdu, Et l'on s'Ă©treint plus fort lorsque sur un abĂźme On se voit suspendu. Quand la Mort serait lĂ , quand l'attache invisible Soudain se dĂ©lierait qui nous retient encor, Et quand je sentirais dans une angoisse horrible M'Ă©chapper mon trĂ©sor, Je ne faiblirais pas. Fort de ma douleur mĂȘme, Tout entier Ă  l'adieu qui va nous sĂ©parer, J'aurais assez d'amour en cet instant suprĂȘme Pour ne rien d’un Amant PoĂšmes de Louise Ackermann Citations de Louise AckermannPlus sur ce poĂšme Commenter le poĂšme Imprimer le poĂšme Envoyer Ă  un ami Voter pour ce poĂšme 1544 votesI Du fer, du feu, du sang ! C'est elle ! c'est la Guerre Debout, le bras levĂ©, superbe en sa colĂšre, Animant le combat d'un geste souverain. Aux Ă©clats de sa voix s'Ă©branlent les armĂ©es ; Autour d'elle traçant des lignes enflammĂ©es, Les canons ont ouvert leurs entrailles d'airain. Partout chars, cavaliers, chevaux, masse mouvante ! En ce flux et reflux, sur cette mer vivante, A son appel ardent l'Ă©pouvante s'abat. Sous sa main qui frĂ©mit, en ses desseins fĂ©roces, Pour aider et fournir aux massacres atroces Toute matiĂšre est arme, et tout homme soldat. Puis, quand elle a repu ses yeux et ses oreilles De spectacles navrants, de rumeurs sans pareilles, Quand un peuple agonise en son tombeau couchĂ©, PĂąle sous ses lauriers, l'Ăąme d'orgueil remplie, Devant l'Ɠuvre achevĂ©e et la tĂąche accomplie, Triomphante elle crie Ă  la Mort Bien fauchĂ© ! » Oui, bien fauchĂ© ! Vraiment la rĂ©colte est superbe ; Pas un sillon qui n'ait des cadavres pour gerbe ! Les plus beaux, les plus forts sont les premiers frappĂ©s. Sur son sein dĂ©vastĂ© qui saigne et qui frissonne L'HumanitĂ©, semblable au champ que l'on moissonne, Contemple avec douleur tous ces Ă©pis coupĂ©s. HĂ©las ! au grĂ© du vent et sous sa douce haleine Ils ondulaient au loin, des coteaux Ă  la plaine, Sur la tige encor verte attendant leur saison. Le soleil leur versait ses rayons magnifiques ; Riches de leur trĂ©sor, sous les cieux pacifiques, Ils auraient pu mĂ»rir pour une autre moisson. II Si vivre c'est lutter, Ă  l'humaine Ă©nergie Pourquoi n'ouvrir jamais qu'une arĂšne rougie ? Pour un prix moins sanglant que les morts que voilĂ  L'homme ne pourrait-il concourir et combattre ? Manque-t-il d'ennemis qu'il serait beau d'abattre ? Le malheureux ! il cherche, et la MisĂšre est lĂ  ! Qu'il lui crie A nous deux ! » et que sa main virile S'acharne sans merci contre ce flanc stĂ©rile Qu'il s'agit avant tout d'atteindre et de percer. A leur tour, le front haut, l'Ignorance et le Vice, L'un sur l'autre appuyĂ©, l'attendent dans la lice Qu'il y descende donc, et pour les terrasser. A la lutte entraĂźnez les nations entiĂšres. DĂ©livrance partout ! effaçant les frontiĂšres, Unissez vos Ă©lans et tendez-vous la main. Dans les rangs ennemis et vers un but unique, Pour faire avec succĂšs sa trouĂ©e hĂ©roĂŻque, Certes ce n'est pas trop de tout l'effort humain. L'heure semblait propice, et le penseur candide Croyait, dans le lointain d'une aurore splendide, Voir de la Paix dĂ©jĂ  poindre le front tremblant. On respirait. Soudain, la trompette Ă  la bouche, Guerre, tu reparais, plus Ăąpre, plus farouche, Écrasant le progrĂšs sous ton talon sanglant. C'est Ă  qui le premier, aveuglĂ© de furie, Se prĂ©cipitera vers l'immense tuerie. A mort ! point de quartier ! L'emporter ou pĂ©rir! Cet inconnu qui vient des champs ou de la forge Est un frĂšre ; il fallait l'embrasser, - on l'Ă©gorge. Quoi ! lever pour frapper des bras faits pour s'ouvrir ! Les hameaux, les citĂ©s s'Ă©croulent dans les flammes. Les pierres ont souffert ; mais que dire des Ăąmes ? PrĂšs des pĂšres les fils gisent inanimĂ©s. Le Deuil sombre est assis devant les foyers vides, Car ces monceaux de morts, inertes et livides, Étaient des cƓurs aimants et des ĂȘtres aimĂ©s. Affaiblis et ployant sous la tĂąche infinie, Recommence, Travail ! rallume-toi, GĂ©nie ! Le fruit de vos labeurs est broyĂ©, dispersĂ©. Mais quoi ! tous ces trĂ©sors ne formaient qu'un domaine ; C'Ă©tait le bien commun de la famille humaine, Se ruiner soi-mĂȘme, ah ! c'est ĂȘtre insensĂ© ! Guerre, au seul souvenir des maux que tu dĂ©chaĂźnes, Fermente au fond des cƓurs le vieux levain des haines ; Dans le limon laissĂ© par tes flots ravageurs Des germes sont semĂ©s de rancune et de rage, Et le vaincu n'a plus, dĂ©vorant son outrage, Qu'un dĂ©sir, qu'un espoir enfanter des vengeurs. Ainsi le genre humain, Ă  force de revanches, Arbre dĂ©couronnĂ©, verra mourir ses branches, Adieu, printemps futurs ! Adieu, soleils nouveaux ! En ce tronc mutilĂ© la sĂšve est impossible. Plus d'ombre, plus de fleurs ! et ta hache inflexible, Pour mieux frapper les fruits, a tranchĂ© les rameaux. III Non, ce n'est point Ă  nous, penseur et chantre austĂšre, De nier les grandeurs de la mort volontaire ; D'un Ă©lan gĂ©nĂ©reux il est beau d'y courir. Philosophes, savants, explorateurs, apĂŽtres, Soldats de l'IdĂ©al, ces hĂ©ros sont les nĂŽtres Guerre ! ils sauront sans toi trouver pour qui mourir. Mais Ă  ce fier brutal qui frappe et qui mutile, Aux exploits destructeurs, au trĂ©pas inutile, Ferme dans mon horreur, toujours je dirai Non ! » O vous que l'Art enivre ou quelque noble envie, Qui, dĂ©bordant d'amour, fleurissez pour la vie, On ose vous jeter en pĂąture au canon ! LibertĂ©, Droit, Justice, affaire de mitraille ! Pour un lambeau d'Etat, pour un pan de muraille, Sans pitiĂ©, sans remords, un peuple est massacrĂ©. - Mais il est innocent ! - Qu'importe ? On l'extermine. Pourtant la vie humaine est de source divine N'y touchez pas, arriĂšre ! Un homme, c'est sacrĂ© ! Sous des vapeurs de poudre et de sang, quand les astres PĂąlissent indignĂ©s parmi tant de dĂ©sastres, Moi-mĂȘme Ă  la fureur me laissant emporter, Je ne distingue plus les bourreaux des victimes ; Mon Ăąme se soulĂšve, et devant de tels crimes Je voudrais ĂȘtre foudre et pouvoir Ă©clater. Du moins te poursuivant jusqu'en pleine victoire, A travers tes lauriers, dans les bras de l'Histoire Qui, sĂ©duite, pourrait t'absoudre et te sacrer, O Guerre, Guerre impie, assassin qu'on encense, Je resterai, navrĂ©e et dans mon impuissance, Bouche pour te maudire, et cƓur pour t'exĂ©crer !La guerre PoĂšmes de Louise Ackermann Citations de Louise AckermannPlus sur ce poĂšme Commenter le poĂšme Imprimer le poĂšme Envoyer Ă  un ami Voter pour ce poĂšme 877 votes<13456Les poĂšmes A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y ZLes poĂštes A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

une etoile de plus dans le ciel poeme